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Recouvrement de créances à Lyon : Amiable ou judiciaire ?

  • Photo du rédacteur: double8 conseil
    double8 conseil
  • 21 oct.
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 22 oct.


Vue de Lyon côté Saône

Votre client lyonnais ne paie pas. Vous hésitez entre tenter encore une relance amiable ou passer directement par le tribunal de commerce. Spoiler : les 2 approches ont leur place, mais pas au même moment. Explications.


L'amiable d'abord : pourquoi ça marche (souvent)


Chez Aleph, on récupère plus de 70% des créances en phase amiable. Pas besoin de juge, juste de la méthode et de la persévérance.


Le principe ? Entrer en contact direct avec votre débiteur. Un coup de fil bien mené vaut souvent mieux qu'une assignation. On identifie le problème : erreur de facturation, litige technique, simple oubli, vraie difficulté de trésorerie ? Une fois le diagnostic posé, on peut trouver une solution.


Ce qui fonctionne :


  • la relance téléphonique ciblée (pas un robot mais une vraie conversation),

  • les courriers de mise en demeure bien rédigés,

  • les visites sur place quand c'est nécessaire,

  • la négociation d'échéanciers pour les situations temporaires.


L'avantage majeur ? Vous gardez votre client. Dans le tissu économique lyonnais où tout le monde se connaît, préserver ses relations commerciales n'est pas un détail. Et puis c'est rapide : entre 30 et 60 jours en moyenne, contre plusieurs mois pour une procédure judiciaire.


Mais attention, l'amiable a ses limites. Face à un débiteur de mauvaise foi ou introuvable, vous perdez votre temps. Et pendant ce temps, votre créance approche dangereusement des 5 ans de prescription prévus par le Code de commerce.


Le judiciaire : quand il faut sortir l'artillerie


Certaines situations appellent le passage devant le juge. Pas par plaisir, mais par nécessité.


Quelques cas typiques :


Votre débiteur conteste la créance ? Seul un tribunal pourra trancher. Il refuse obstinément de payer alors qu'il en a les moyens ? Un titre exécutoire lui rappellera ses obligations. Vous craignez une disparition des actifs ? Les mesures conservatoires permettront de geler son patrimoine.


Le recouvrement judiciaire, c'est trois procédures principales selon votre situation :


  1. L'injonction de payer reste la voie royale pour les créances claires et non contestées. Rapide (3-4 mois) et peu coûteuse (environ 35€ de frais de greffe), elle permet d'obtenir un titre exécutoire sans audience. Le juge vérifie vos documents, rend son ordonnance, l'huissier la signifie au débiteur qui a un mois pour contester. Pas de contestation ? Vous pouvez lancer les saisies.

  2. Le référé-provision s'impose en urgence quand votre trésorerie est en danger. Plus rapide qu'une assignation classique, il nécessite toutefois que votre créance ne soit pas sérieusement contestable.

  3. L'assignation au fond concerne les dossiers complexes ou contestés. C'est long (6 à 18 mois), plus coûteux, mais parfois incontournable.


Le piège à éviter ? Obtenir un jugement ... contre un débiteur insolvable. On appelle ça un "jugement en perte". Vous avez gagné juridiquement mais récupéré zéro euro. C'est pourquoi on analyse toujours la solvabilité du débiteur avant de recommander une action en justice.


Notre méthode chez Aleph : l'escalade progressive


On ne commence jamais par le judiciaire. La loi l'impose d'ailleurs depuis 2015 avec une tentative amiable obligatoire avant toute saisine du juge.


Les 60 premiers jours : phase amiable intensive. Analyse du débiteur, relances téléphoniques, courriers formels, visites si besoin. On cherche à comprendre et à débloquer la situation. Cette période permet aussi de préparer le terrain : nos courriers de mise en demeure constituent déjà des preuves solides pour un éventuel contentieux.


Au-delà de 60 jours : si rien ne bouge ou si on détecte des signaux inquiétants (débiteur injoignable, début de procédure collective), on bascule vers le judiciaire. Mais pas n'importe comment. On choisit la procédure adaptée à votre dossier et on la pilote de A à Z avec nos partenaires avocats et huissiers.


L'important, c'est de rester opportuniste. Un débiteur peut décider de régler juste avant l'audience, ou après le jugement mais avant la première saisie. On reste en veille à chaque étape pour saisir ces opportunités.


Combien ça coûte vraiment ?


Notre modèle est simple avec une rémunération au succès. Pas de frais d'ouverture, pas d'abonnement, pas de facturation si on ne récupère rien. On prend un pourcentage uniquement sur les sommes effectivement encaissées.


Pour le judiciaire, il faut ajouter les frais de justice : huissier (50-150€), greffe (environ 35€), avocat selon la complexité du dossier. Ces frais sont récupérables sur le débiteur condamné... s'il est solvable.


Le vrai calcul à faire ? Comparer le coût de la procédure au montant de la créance. Pour 500€ de facture impayée, le jeu n'en vaut souvent pas la chandelle. Pour 5.000€ ou plus, c'est une autre histoire.


Les spécificités lyonnaises à connaître


Basés à Limonest depuis 2010, on connaît bien les rouages locaux. Le Tribunal de commerce de Lyon et celui de Villefranche-sur-Saône traitent les créances commerciales de la région. Pour les créances civiles, direction le Tribunal judiciaire.


Ces juridictions ont leurs habitudes, leurs délais, leurs exigences. Nos partenaires avocats et huissiers interviennent régulièrement devant ces tribunaux. Cette connaissance du terrain local fait toute la différence pour un process efficace de recouvrement de créances à Lyon.


Quand nous confier votre dossier ?


La réponse courte : le plus tôt possible. Plus une créance vieillit, moins elle se récupère. C'est mathématique.


Les signaux qui doivent vous alerter :


  • vos relances restent sans réponse après 2-3 tentatives,

  • la créance dépasse 45 jours de retard (seuil critique),

  • le montant impacte votre trésorerie,

  • vous n'avez ni le temps ni l'envie de courir après vos clients,

  • plusieurs impayés s'accumulent.


Dans le contexte économique de 2025, avec des retards de paiement qui s'aggravent, chaque jour compte. Les entreprises lyonnaises subissent de plein fouet cette tendance nationale.


Ne perdez pas de temps avec des relances inefficaces. Dès que vous sentez qu'un dossier dérape, confiez-le à des professionnels. Nos 5 réflexes pour accélérer le règlement de vos factures B2B vous donnent déjà quelques pistes, mais rien ne remplace l'intervention d'un cabinet spécialisé.


En pratique : amiable ou judiciaire ?

Partez sur l'amiable si :

Basculez vers le judiciaire si :

  • La créance a moins de 60 jours

  • Vous n'avez pas encore fait de vraies relances professionnelles

  • Le débiteur est joignable et ne conteste pas la dette

  • Vous souhaitez préserver la relation commerciale

  • L'amiable a échoué après 60-90 jours

  • Le débiteur conteste la créance

  • Il refuse obstinément de payer sans raison valable

  • Vous craignez une disparition d'actifs

  • Le montant justifie les frais de procédure

Dans tous les cas, ne laissez pas traîner. La prescription de 5 ans arrive plus vite qu'on ne le croit, et pendant ce temps, votre trésorerie souffre.


Vous avez des factures impayées qui plombent votre trésorerie ? Contactez Aleph Recouvrement pour un audit gratuit. On vous dit rapidement si le recouvrement de créances amiable peut suffire ou s'il faut envisager le judiciaire. Transparence, réactivité et résultats : c'est notre signature depuis 15 ans.


QueLQUES QUEstions fréquentes sur le recouvrement de créances à LYON


Un Recouvrement Amiable prend combien de temps ?

Entre 30 et 60 jours en moyenne chez Aleph. Certains dossiers simples se règlent en 15 jours, d'autres plus complexes peuvent aller jusqu'à 90 jours.

Le jugement garantit-il le paiement ?

Non. Vous obtenez un titre pour contraindre le débiteur, mais s'il n'a pas d'argent ni de biens saisissables, vous ne récupérerez rien. D'où l'importance d'analyser sa solvabilité avant.

Peut-on commencer par l'amiable puis passer au judiciaire ?

Absolument, c'est même obligatoire depuis 2015. Tout ce qui est fait en phase amiable (courriers, mises en demeure) servira à constituer le dossier judiciaire.

Quel tribunal pour recouvrer une créance B2B à Lyon ?

Le Tribunal de commerce de Lyon ou celui de Villefranche-sur-Saône selon la localisation du débiteur.

Mon débiteur est en liquidation judiciaire, que faire ?

Déclarez immédiatement votre créance auprès du mandataire judiciaire. Vous avez seulement 2 mois. Aleph peut s'en charger et suivre la procédure pour optimiser vos chances de récupération.

La prescription de 5 ans court à partir de quand ?

De la date d'émission de la facture. Attention : une reconnaissance de dette peut interrompre ce délai dans la plupart des cas (nous contacter pour plus d'informations).


 
 
 

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